
Élue Sénatrice depuis un an sur une liste d’Union de la gauche, je me suis interrogée sur le sens et l’utilité de mon engagement. C’est pourquoi, à cette étape de mon parcours politique, je décide de rejoindre le mouvement Génération.s.
La reconstruction de la gauche réclame en effet toute l’énergie disponible, sans attendre. Cette reconstruction passe à mon sens par la capacité à penser un modèle de développement ancré dans nos valeurs et traditions, clair sur le bilan de nos actions passées et innovant quant aux solutions à proposer.
Je perçois dans les propositions portées par Génération.s les ferments d’un renouveau de la gauche et d’une véritable fusion avec l’écologie politique.
Ces propositions doivent vivre et s’épanouir dans un dialogue fécond avec les différentes forces de gauche. En outre, les expérimentations démocratiques qui sont à l’oeuvre au sein de Génération.s me semblent non seulement prometteuses, mais même indispensables pour que les organisations politiques renouent le dialogue avec les citoyens.
Je pars donc avec la conviction que là où je pourrai être la plus utile, c’est dans ce mouvement neuf et démocratique qu’est Génération.s, qui ose expérimenter de nouvelles formes de délibérations collectives, et qui régénère la pensée sociale-écologiste et pro-européenne.
Par ailleurs, je reste profondément convaincue que toutes les forces de gauche doivent continuer à dialoguer et je siègerai donc en tant qu’apparentée au groupe socialiste, où j’ai toujours trouvé un cadre de travail et de débat constructif.