Je suis intervenue pour défendre la position du groupe Écologiste sur la question de la démocratisation culturelle : pour une République écologiste et culturelle, donnons plus de moyens à l'État et aux territoires d'inventer les Cultures de demain.
La fracture culturelle ne se ressent pas seulement par la centralisation géographique autour de la ville de Paris. Elle se ressent aussi bien dans les régions, dans les campagnes et dans les quartiers populaires des villes où certains freins empêchent chacun•e d'y avoir accès. Pourtant, la culture doit être accessible au plus grand nombre, fabriquée par le plus grand nombre, dans tous les territoires et toutes les origines sociales. Il est essentiel qu'à la relégation sociale et économique ne s'ajoute pas la relégation culturelle.
L'Etat doit se donner les moyens de valoriser les initiatives culturelles de toutes et tous. Nous devons porter l'ambition d'une République écologiste et culturelle et donner les moyens aux territoires d'inventer les politiques culturelles de demain, au plus près des gens.