Jeudi 20 juin dernier, j'étais présente, en tant que Sénatrice du Val-de-Marne et représentante de Génération.s, avec nombre de représentants de gauche et d'écologistes au rassemblement pour sauver la ligne de fret Perpignan-Rungis !
Avant les élections, Emmanuel Macron avait annoncé la sauvegarde de cette ligne, mais ça c'était avant ! La fermeture de cette ligne devrait en effet intervenir mi juillet.

Ce train est certes un symbole, mais son principal atout est qu’il présente de véritables potentiels de trafics, une pertinence économique et enfin une nécessité sociale et écologique :
C'est ligne est essentielle. Elle transporte en moyenne 350 tonnes de fruits et légumes par jour, soit 400 000 tonnes par an.
Le marché de Rungis est le premier marché de fruits et légumes mondial, qui participe à l’attractivité et à l’activité économique de la région parisienne et plus particulièrement du Val-de-Marne.
Les collectivités, dont le Département du Val-de-Marne, la Région Ile-de-France, la Semmaris (société qui gère le marché de Rungis), avaient investi plus de 20 millions d’euros pour la rénovation du terminal ferroviaire de Rungis afin de permettre le développement du fret en mai 2010.
La disparition de cette ligne serait compensée par 25 000 camions environ. Or, le tout-camion est une catastrophe écologique et sanitaire. Le remplacement du train par des camions risque d’impacter négativement le marché international de Saint-Charles à Perpignan car les camions viendraient directement d’Espagne sans s’arrêter à Perpignan.
Pour toutes ces raisons mais bien plus encore, il est important de sauvegarder cette ligne. Elle permet à la France de s’inscrire dans une logique de transport plus respectueuse de l’environnement, d’éviter un encombrement des routes par 25 000 poids lourds et de réaffirmer le rôle du train dans l’activité économique.
